Silent Hill F marque un renouveau marquant pour la licence tout en respectant son ADN horrifique. L’ambiance est incroyablement oppressante : décors, bruitages et silences créent une tension psychologique qui ne lâche jamais le joueur. Côté gameplay, de vraies nouveautés font la différence : les armes possèdent désormais une durabilité, ce qui oblige à gérer ses ressources avec plus de stratégie et renforce le sentiment de vulnérabilité. Le système d’endurance pour l’esquive et les attaques ajoute une dimension de gestion du stress supplémentaire : chaque mouvement compte, et une erreur peut coûter cher. Cependant, tout n’est pas parfait : certains combats peuvent vite devenir frustrants, avec une difficulté parfois mal dosée, une caméra capricieuse, ou encore les attaques successives des monstres qui peuvent donner l’envie de lâcher la manette. La narration, toujours mystérieuse et dérangeante, est sublimée par une direction artistique unique, qui donne une identité visuelle forte et mémorable. Le rythme volontairement pesant accentue l’immersion et la peur psychologique, plus que jamais au cœur de l’expérience. En résumé, Silent Hill F réussit à moderniser la saga avec des mécaniques exigeantes et immersives, malgré quelques frustrations techniques, tout en préservant ce mélange de malaise et de fascination qui a toujours fait la force de la série.

Mafia: The Old Country m’a plu dans son ensemble, notamment grâce à son atmosphère fidèle à l’esprit de la saga et son immersion dans l’univers mafieux. L’ambiance, les dialogues et la mise en scène sont réussis, et on se prend facilement au jeu de cette histoire de familles, de loyauté et de trahisons. Le gameplay est plutôt solide et agréable, sans être révolutionnaire, mais il colle bien au rythme narratif. Ce qui m’a surpris, c’est le retour à un format semi-linéaire, là où les précédents proposaient un monde ouvert. Cela m’a un peu perturbé au départ, mais ce choix donne finalement plus d’impact narratif et rend l’histoire plus concentrée. Là où j’ai été un peu moins convaincu, c’est sur la fin : prévisible et un peu fade, elle manque de l’impact qu’on pouvait attendre d’un jeu de ce calibre. Dommage, car le reste tient bien la route et maintient l’intérêt. En résumé, Mafia: The Old Country est une bonne expérience narrative, qui plaira aux amateurs de l’univers mafia et de jeux centrés sur l’histoire, même si elle ne surprend pas autant qu’on l’aurait souhaité.